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Texte Libre

Fond De Grenier..

21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 10:17
Walden, Le voilà qui vous aura fait de l'oeil à la médiathèque..

Le voilà qui vous parle... Et... tout en même temps au chevet du lit ....On aura retrouvé cette biographie de Thoreau.. Et, à vous piéger en ces mêmes temps, France-Culture, en ces philosophes évoqués, vous parle de l'homme de Concord

Liens secrets, concondance des temps quand s'affichent sur l'écran ces nénuphars tranquilles...


Être maître du temps, le prendre en son pouvoir... Où être pris par le temps, piégé dans ces univers paralléles qui se renvoient la balle..


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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 11:06

 Le sujet 2008, pour passer le bac du pélerin...


Ecrire c'est chier....  : Se libérer de ce qui encombre...

Larezeano(1957-?)

Vous avez deux heures pour commenter cette pensée du philosophe.









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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 20:26



: Cantine fermée...Aller à la cantine NISEE, aux mêmes conditions ...Prendre le bus, seul.. Un peu perdu. Se pointer à la cantine avec mon badge cantine d'ici.. avec le même badge pas de souci... Longs couloirs, longer ce jardin intérieur..

"Non Monsieur, votre badge n''est pas conforme...".. Un doute... De retour , interroger.. Non, non, tu ne t'es pas trompé, c'est bien à NISEE qu'il faut aller.. .Et l'autre  : "Hein, tu as payé ça, mais c'est le tarif extérieur ça...."...

Jour 2

Bonheur rare, jouer au méchant... Optimiser le déplacement NISEE. Plein d'énergie, lourd d'une sombre préméditation..Hé, hé. On va voir ce qu'on va voir... Bon sang, il y a quand même un numéro sur ce badge, et puis j'ai un nom, et puis j'y suis déjà venu l'année dernière dans cette cantine.. Se faire servir ce plat chaud. Présenter son badge . On vous rappelle que déjà hier... refusé.. A chercher nom et numéro, point ne suis connu.. Mais je peux payer le tarif invité..
puisqu'il en est ainsi vous pouvez vous le garder votre plateau.. Et de laisser le plateau et son plat chaud sur le tapis.. Et de m'en aller, l'air outré, intérieurement heureux... Jouir du bonheur de la rupture ..., pouvoir tenir cette promesse qu'on s'est faite ce matin... ;-)  Jours qui passent..... Faire ses sandwichs, préparer ses boîtes, acheter un sandwich tout fait. Casser les habitudes, prendre le large, explorer d'autres pistes, dire "Zut" à la routine... Inventer son manger.

jour j+10

Vous avez dit bizarre ? ... Contacté par la GIRMA de la NISEE ..Nulle part on ne trouve  trace de quelque anomalie que ce soit... Et quand bien même le badge serait hors d'usage, avec mon nom et le numéro l'affaire serait réglée. ...suis invité à revenir ..Magnanime, je suis prêt à clore l'incident sans façon...

Jour j+11

Aller avec Christiane...Entrer par cette rue c'est tout de même plus court que de l'autre côté,côté Loire.. Et c'est tout de suite après l'accueil, formidable, ça évite ces longs couloirs de l'autre entrée. Et Laurence la caissière qui me connaît, avec qui j'aime rire, elle est là.. Et mon badge, il passe sans souci... Étrange que tout cela..

.. Rire...Nous voilà de retour.. Je fouille mes archives, ma mémoire papier.. Bon..Un doute.. Je suis arrivé à partir du côté Loire...

Et si.. Et si.. Le doute s'insinue, le doute s'incruste,....et si... je m'étais présenté à une autre cantine, juste avant, à proximité ? Interrogations.. Quelles autres avant NISEE.. oui NAM..oui.. Et, l'un évoque des longs couloirs qui longent un jardin intérieur...Oui, c'est ça.. C'est tout à fait le chemin que j'ai suivi depuis l'entrée. Hé, hé.. ça, mon gars, c'est la cantine PINSONE..


..Rire... Pleurer.. On ne sait plus, perdu entre les deux. .. perdu dans l'espace et le temps.. En un an, on a oublié la configuration des lieux, le cheminement...En une semaine, on ne voit pas trop la différence dans la disposition des lieux entre ces deux restos...On ne sait plus, on n'est plus, Je est un autre..

 

 

 

 

 

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 19:11

 
Voilà qui vous possède, vous démange, il ne vous reste plus, d'un pas décidé, qu'à prendre le chemin de la médiathèque. L'énergie elle est là, voilà qui vous nargue..

On va réapprendre à lire, se plonger dans les mots, les déguster paisiblement ou s'en remplir la panse, indigestes, si lourds...Plein d'énergie, en quelques instants la décision est prise. L'homme file d'un pas décidé vers cet antre....

 

Plonger dans les livres..Les uns seront là, à se vendre, ils vous font du gringue dans les nouveautés de la médiathèque... Quelque inadapté y trouverait sans doute des biblos. "Dis mm'an, dans une bibliotèc, c'est là où on vend des biblos?..."

Je vais prendre ce titre qui vous provoque, sur cette table, les dernières entrées... Et filer..

Plus loin, on a suivi la demande de madame qui recherche quelque titre sur la mosaïque dans les arts créatifs.. A ne rien trouver on s'en ira ce grand album origami sous la main...

 

A filer, voilà que Jiemmegé Le Clezio vous attire l'oeil. Sans doute, dans une autre existence on aura lu ce "Désert", et voilà que La guerre vous provoque. Que chaque phrase est riche de tant et tant... On va se repaître de ce Jean-Marie qui respire l'enfant de choeur d'un autre temps et ce Gustave ne vous fera pas rire, il est tellement ancré dans la terre, paysan.

 

A traîner, sans but bien précis, voilà que "Walden" vous rappelle à l'ordre.. Celui là, en sa couverture, à se demander s'il n'est pas dans la pile de ces livres qu'on aura entassé au fil des ans...

Le prendre, le lire ou le relire, s'installer dans un autre univers... Voilà qui suffit bien... A quoi bon trop entasser..A la sortie, sagement, reposer sur la table des nouvelles acquisitions ce premier titre pris en coup de tête. A quoi bon se surcharger...

 

Le hamac vous accueille. Ouvrir "La Guerre".. Le titre même vous provoque avec ce R sinistrogyre. Le plat est trop copieux, le texte trop riche pour vous, la tête ne pourra digérer toute cette abondante beauté, elle ne saura en jouir dans toutes ses subtilités. Long poème en prose.. la tête prend le large.... Il y a tant et tant à prendre, le propos est si ambitieux.. Abandon, capitulation.. A la guerre contre les mots, j'aurai perdu la bataille. Trop donner de soi pour le lire et en jouir.

Peut être sommes nous trop loin de cette nouvelle qui s'avalerait en quelques lampées, à vous rafraîchir, vous proposer un soupir de satisfaction, à se taper le ventre.. Et plus encore de ces bouts de vie sur deux pages à vous titiller le neurone, vous tirer un sourire en coin, ces "éloge de la douceur" ou ces "première gorgée de bière et autres menus plaisirs"...

Quelque instant de tranquillité. On ouvre ce bel album et ces origamis. Descendre vaux et grimper monts, s'essayer aux plus simples pliages.. Il vous faut tant et tant de patience, d'essais, de paix..Et la machine va abandonner au bout de quelques dizaines de minutes.. Les essais sont si minimes..

 

Installé dans le hamac, je m'en vais filer dans les bois de Walden, me faire provocateur, et jouir de ces mots un rien vieillots. Avec Thoreau se moquer, redevenir maître du temps, ne pas se laisser posséder par l'objet. On va se faire comptable à totaliser chaque dollar dépensé pour ce bardeau, remettre la main à la pâte. Poursuivre sur ces autres textes, ces "ce pour quoi je vécus", et tous autres chapitres.. Ce livre là on le cale dans le sac, pour le déguster tranquillement, au fil des jours, en tram et bus, ou en ces moments où "Je ne suis plus là...". "Oui, oui, je sais, tu n'es plus là pour personne..". Celui là n'est pas de ceux qu'on engloutit d'une traite. Il se fait récit, manuel de savoir-vivre, philosophie, tranquille aventure journalière.. Bien sûr son "Economie" vous est quelquefois bien lourde en tous ses détails.. On aime le provocateur qui se moque des modes. Ce bouquin là, il vous suit, on le case dans le sac pour en lire quelques pages quand il reste un instant. Surligner en la tête quelques bons passages. Un lecteur précédent a pris son crayon pour laisser sa trace sur quelque ligne qui l'aura provoqué..

Aller jusqu'au bout du chemin, retrouver ce plaisir.. A déguster en paix..

 

 

 

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 10:27

Pour seulement 99999,99€ nous vous offrons ces  9999 magnifiques suppresseurs de  9,99  neufs.

Notre suppresseur a été conçu par une équipe de grands professionnels, il vous débarassera à tout jamais de ces 9 qui encombrent vos pages publicitaires, écrans et affichages! zéro patate! 

Enfin un suppresseur opérationnel, quel que soit le fournisseur!!!!



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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 15:15
... voulaient se donner la main pour une grande conféééérence au sommet..

link

Boîte de réception
 
(...)
Tous les chats
Messages envoyés


mi AOUUUUT
, bien sûr..



Bah, merci à ... Gducourrier   qui est pardonné...
Bon, pour le pardon, la date est passée, mais je fais une rallonge..
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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 11:26
Le temps est un fichu piège à une seule dimension..

Quoi de plus frustrant.  Vous voudriez  "prendre le temps de", mais nenni, c'est lui qui vous prend.. Prétention nôtre : "Prendre le temps!"...Quel pouvoir avons nous sur lui ? Nous avons pouvoir sur nos actes, mais le temps lui, il se moque royalement de nous, nous ne le triturerons pas  notre guise.. nos actes nous les insérerons comme nous pourrons dans les mailles du filet, rien de plus...

Vous aimeriez bien voyager dans le temps, vous faire visiteur dans un autre monde. Et, par dessus le marché, ne pas être simple passant distrait, mais vous faire ce type dans le néolithique qui va tailler cette pierre, être de cette première génération qui découvre comment produire le feu.. De la première génération.. Nous qui nous sommes si fiers de pouvoir dire "Je suis de ce siècle qui a vu la naissance de l'ordinateur". Si nous pouvions être de cette génération, petit enfant voir à côté ce bonhomme qui réussit à produire le feu..  Le vivre de l'intérieur, avec nos sentiments d'alors... Et tout en même temps, dans un coin de notre tête, avoir conscience de notre aujourd'hui...Vivre dans ces deux espaces.

Sans doute y étais-je dans cet univers. Et vous aussi.

Peut-être vivons nous plusieurs vies? .. Mais nous ne sommes pas capables de nous souvenir de ces autres vies, autant dire que nous ne les avons pas vécues. Il ne nous en reste qu'une vague connaissance, de celles que l'on enregistre à l'école, de celles dont on entend parler le soir à la télé... Nous, nous avons connu la télé en noir et blanc, quand il n'y avait que ça. Mais nos enfants, déjà, ne savent pas ce qu'est cette expérience de la télé qui arrive dans nos campagnes... Et puis, ces moments, enfant, vécus de l'intérieur, nous y étions. Nous avons oublié la naissance, nous avons oublié la tétée. Et pourtant nous acceptons cette perte, en douceur...

Bien plus encore, ça nous possède  davantage ce : "Et dans mille ans, à quoi ressemblera le monde ? Qu'aurons nous découvert, aurons nous réussi à nous téléporter, à aller plus vite que la lumière, à tricher avec les lois de la physique telles que nous les connaissons aujourd'hui ?, les dépasser. N'en faire que sous-ensemble minimal d'une autre physique plus vaste" .  Voilà qui nous titille.. Et là encore, nous y serons.. Mais nous aurons oublié l'individu que nous sommes, celui qui est de ce monde qui est passé de ces gros ordinateurs bien encombrants à ces toutes petites machines qui tiennent dans les poches.. Et peut-être, dans ce monde à venir, aurons nous des machines pensantes, des machines mieux que pensantes, des machines dotées de sentiment, des machines prises elles aussi au piège de l'incertitude, du doute, des espoirs, de l'intuition et du désespoir..  ça vous bouffe tant votre curiosité est grande, ça vous frustre ce non-savoir, ce désir que vous ne pouvez satisfaire. Y être, mais ne pouvoir rapporter...

Un jour nous ne serons plus. Morts, oubliés, perdus dans un vaste néant. Là encore, ça vous chatouille le neurone... Peut-être, pourtant, à nous endormir chaque soir, devrions nous savoir de quoi il retourne, hormis ces moments puissants, quand vos rêves vous possèdent... Mais précisément, nous ne savons pas, nous n'y sommes pas..Nous ne pouvons que dire  : "Rien..". Mais qu'en savons nous? Que savons nous des activités secrète de notre cerveau dans ces moments là, de ces ordonnancements qui, peut-être, se font dans nos têtes  ? Il nous faudrait être deuxième cerveau.. Imaginer un sommeil que nul rêve ne vient troubler, un sommeil sans trêve ni retour..

La physique nous parle de “ Big-Bang ”.. Et ça nous piège. Imaginer que l'objet, l'existant, procède d'un vague néant, ou simplement, bêtement, d'un "Nous ne savons rien du monde, de ce grand boum"..Une existence qui n'a pas de pourquoi. Pourtant il est trop bien ordonné ce monde, avec ces particules qui se groupent en atomes, et ces paquets qui nous font des éléments chimiques bien classés, et ces éléments qui se font vie...  C'est trop perturbant , tout autant que de dire “ ça a toujours été, ce n'est qu'un épisode ”.. Mais le  "ça a toujours été" , ne peut que perturber notre bonne vieille pensée, nos bons vieux réflexes acquis tout petit, quand on vous dit : “ les choses ont une origine, ça n'apparaît pas comme ça, ex-nihilo. ” ... Tout autant.. Big crunch....Euh.. Et après le big-crunch..?

Et nous sommes là, le bec dans l'eau, à nous dire que le temps n'existe que parce qu'il y a des évènements qui nous permettent de lui donner une présence...Mais premier évènement, ça veut dire quoi ?  Et quand il ne se passe rien ? On trouve le temps bien long!   Mais nous ne le trouvons bien long que parce que nous avons des repères, du déjà-vécu qui nous permet ces mesures..

Le temps nous bouffe.. Il nous possède, nous n 'avons aucun pouvoir sur lui.. Un jour nous avons reçu ce message d'extra-terrestres bien lointains, ça a voyagé pendant des années lumière, à n'en plus  finir. Il est tombé ce petit mot “ Y'a quelqu'un ? Si oui, merci de nous envoyer un accusé-réception ”... . Et nous répondrons, pour dire “ Nous sommes là ”... Notre message traversera les vastitudes de l'univers... Et l'émetteur, lui, se sera tranquillement éteint...Ou bien, comme dans ces bouquins de S.F, on se moque du temps.. On passe d'un système solaire à l'autre en cliquant dans nos doigts....

Il ne nous reste plus, paisiblement, qu'à jouir de l'instant qui passe. Installé dans ce fauteuil siroter cette bière bien fraîche, tout en regardant d'un oeil distrait une télévision. Jouir du moment, regarder la trace laissée par les avions dans le ciel, flâner à ce monde...

Nous voilà, au bout de la 3ème bière, à nous dire "Et Dieu, dans tout ça ? ".. D'où sort-il ? Et lui aussi sera ce même mystère, à se demander lui même : "Et moi d'où je sors .. J'ai toujours été là ? Et je réussis à ne pas trouver le temps long ? .. Beuh non! Le temps, c'est moi qui l'ai inventé... "


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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 15:00

J'en ai deux en tête, et entre les deux mon coeur balance : "Déjà 5 millions d'exemplaires vendus" me plaît bien, ça me parait intéressant, mais  "Le livre qu'il faut avoir lu"  me titille pas mal.

Il me reste à savoir le type et le contenu de l'ouvrage...Pas de panique,  ça ne saurait tarder. Ce n'est qu'un détail.. Ensuite, trouver la société de service pour l'écriture...
Ffff.. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour gagner sa croûte...
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 10:13
A traîner dans les rues, sur le chemin du tram, on va laisser les mots se libérer, sortir..

Ils sont là, sur le bout de la langue... Énumérer, lister, dire.
Chaque mot ponctuera le jour qui passe.
Ainsi je prendrai mes distances, ainsi je me libérerai, ainsi je serai autre..
J'entamerai ce dialogue.

Toute honte bue j'irai mon chemin, me moquant par avance du commentaire sous-entendu de cet autre passant qui aura oüi ce discours.

Longue énumération du jour qui passe..

On ne fait même pas semblant de s'en cacher. On fait désormais partie de la bande,
on s'est libéré du pis, on aide ce cerveau à formuler sa pensée, on fera dans la psychothérapie à deux sous...

Du bonheur de causer dans le poste, pour soi tout seul..

Et si je faisais dans le discours de Bayeux, si je me haranguais, ou bien, modestement, je m'en vais dire "Ah, zut, le bus vient de passer.... Qu'à cela ne tienne, plutôt que de rester à l'attendre ici comme un con, à faire les cent pas, je m'en vais prendre le chemin et l'attendre au prochain arrêt..J'aurai dégourdi mes jambes, je me serai autorisé le nonchaloir, j'aurai rentabilisé ces 100 pas".
 
Il fait bon, une petite pluie me salue au passage.

Et les mots prennent leur chemin :
"Bon, alors aujourdhui je vais m'occuper de ça',"Ah, zut, j'ai oublié de prévenir madame"...
...
"Tiens, je me demande si j'ai bien pris les poisons du matin, pourtant il me semblait que j'avais fait le contrôle matinal"....

C'était notre extrait du  best-seller  "Libérez vous dans la parole",  le dernier titre du docteur J. miconais... 45 millions d'exemplaires vendus à ce jour...



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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 19:25
 ... Je ne sais pas si t'es comme moi, mais il y a un truc qui m'énerve, bon allez qui me fait rigoler, c'est de voir tous ces gens qui s'irritent pour un rien. Ils me hérissent le poil, je te les bafferais. Sont énervants, et ils ne s'en rendent même pas compte.. C'est pas compliqué, moi ils me tuent.. Je te jure.. Tu crois pas? Les voilà qui nous font tout un plat pour trois fois rien.. Ils sont vraiment cons.. Non, franchement, tu n'es pas d'accord avec moi..Mais merde, ça crève les yeux . Putain, j'ai encore deux minutes de retard sur mon horaire.. et l'autre connard là, si tu l'avais vu sur l'autre file, avec sa gueule enfarinée son permis hein, il a dû l'avoir dans une pochette surprise. .. Tiens, file moi donc un ptit café.. Mais dépêche toi, merde, je n'ai pas que ça à faire.. Tu crois pas, ils font vraiment chier.. , tu peux pas être peinard avec eux,, toujours à ronchonner pour la moindre bricole, et ça s'énerve, ça s'irrite, c'est tout juste si ça ne se roulerait pas par terre. Ils te haussent le ton, ils gueulent...Bon alors, ce café, ça vient.. Tiens, regarde, l'autre con, avec ses discours à la noix à longueur de journée. Alors là, je te jure, lui c'est le pompon... Mais si, tu le connais.. Mais merde, tu le vois tous les jours.. Et t'es pas foutu de te souvenir de son nom... Au lieu de se la fermer, il nous bassine avec ses "Vous ne voyez pas comment vous êtes pénibles à vous mettre à gueuler pour un rien".. Il est là, à nous emmerder avec ce type de discours.. On en rigolerait presque tellement c'est ridicule d'entendre un tel discours venant de sa part... Et pis l'autre qui dit "T'es con, tu vois pas qu'il se fout de ta gueule..et de la sienne en même temps".. Non, ils sont vraiment chiants à se mettre à gueuler pour un rien.. Ils te font claquer une porte pour bien manifester.. Enfin, heureusement que moi je reste calme dans la tempête, hein tu ne trouves pas..? J'en fais pas tout un plat de la moindre connerie humaine..Heureusement. Toutes ces petites misères seront passagères, tout ça... Quoi, quoi, moi aussi je m'énerve facilement pour des bricoles ??? non mais qu'est que tu vas encore raconter. Que je suis exactement comme eux, à me monter le bourrichon pour des bricoles.. Mais merde, tu crois pas .. Et le sucre, putain, je t'avais dit du sucre roux.. Ben non, c'est pas pareil. T'es vraiment aussi con qu'eux..Tu comprends rien à rien... Bon, hé,oh, hein, tu ne vas pas en faire un plat parce que je râle un peu...Non, mais ça, tu ne sais pas ce que ça veut dire un vrai de vrai café avec ses trois morceaux de sucre...

 

... Enfin bon, hein, moi ce que j'en dis de ces connards... Bon, loupé le bus de deux minutes.. Zuuuuuuuuuuut... Le prochain est pas là avant 4 minutes.. Me vlà bien. Et merde...Et ce temps de chiottes...

 

(....) L'autre jour j'étais avec Jules, mais si, bordel, tu sais bien, l'autre prétentieux.. Mais merde.. Quoi tu ne le connais pas...tu le connais pas.. T'es con ou quoi.. Mais si, Bon tiens, j'ai encore boutonné lundi avec mardi.. Et merde, j'ai loupé le début du discours du patron pour la retraite de l'autre enfoiré.. Ouais, merde, où j'en étais.. Ah oui.. Alors lui c'est le pompon. Le voilà qui me fait tout un sermon sur les chiants qu'arretent pas de péter un plomb pour des petites misères dérisoires... Et même pas foutu de se rendre compte qu'il en fait partie avec son sucre roux, et ses "putain, encore deux minutes de retard".. J'ai gardé un calme olympien....

 

(...) J'ai bien rigolé avec Christian hier,..ouais, bon.. Bon, alors c'était quand ? ?ah merde, fait chier, je m'souviens plus, bon, tu peux pas m'aider...Mais si, tu sais, le mec..M'enfin, merde.. Il me raconte je ne sais quelle connerie à propos de Jules.. Et franchement, c'était à pleurer de rire à le voir faire exactement la même choses qu'eux et leurs bricoles pour trois minutes...(...).

 

(...)

 

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