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Texte Libre

Fond De Grenier..

20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 18:26
J'avoue, je suis un jaune.. "Au travail ;-)   " quand mes collègues sont grévistes.. Me voilà, assis tranquillement à mon bureau.. libéré du collègue

 J'ai ressorti du tiroir ce  "Travailler deux heures par jour"  que j'achetais naguère...,il y a trente ans. 



Ma porte est grand ouverte, me voilà libre..

Je recherche, je navigue, je fouille dans le droit du travail, j'interroge. C'est quoi travailler ? Me voilà sur mon lieu de travail, à explorer les motivations de cette grève, à explorer la legislation du travail, à fouiller dans gogol...  Me voilà, jaune, à explorer tous ces sites passionants et ces pages allléchantes qui vous parlent autrement du travail... Qui disent, tout bêtement, que le travail...ben...   ;-(  ... C'est pas drôle.

Assis à ce bureau, j'explore le ouèbe, et je les trouve tous pag69,  , baptiste  mylondo ,
patrick mignard       à me parler de ces chantres du "travail superstar" et  de la "valeur travail".. D'autre nous ont dit "tu travailleras à la sueur de ton front"...
Eux, ils me parlent de partage...Eux nous disent :

Et si un jour nous disions : Il n'y a plus de travail, tant mieux  ...ça prouve au moins que nous avons pu nous libérer de cette antique servitude.. A condition que tous profitent de ce partage


Je ne suis pas le seul à explorer ce genre de pistes, quand bien même point ne suis militant.. Un grand ouf de soulagement... Me voilà, explorateur, à réinventer mon temps, à le redéfinir, à en jouir tranquillement.. Et  je ne vois pas les aiguilles tourner, et je suis libre. Davantage libre ici , sur ce "lieu de travail" que dans un rien faire en mon chez-moi.. Me voilà, bien au chaud, payé, à relire tranquillement ce "Droit à la paresse" qui n'a pas pris une ride...

Je crois bien que à droite et à gauche, cette remise en question du culte du travail....Il va falloir patienter.

Alors oui, je suis un grand fainénant. Tellement contrariant que je fais la grève à la grève...


http://www.pag69.org/article.php3?id_article=570  


Et les shadocks pompaient...



Un petit bout de  : "Travailler deux heures par jour" Adret, 1977..

Au cours de l'hiver 1973-1974, ily eut, en Grande-Bretagne, une longue grève des mineurs. Pour faire face à la pénurie d'énergie, le gouvernement décida de limiter le temps de travail à 3 jours par semaine, soit une baisse plus de 40%. La production ne baissa pas d'autant. On enregistra en général, une diminution de la production de 20 à 30% seulement. Dans certains cas, on constata même une augmentation. La perte de production correspondant aux heures "perdues" fut en partie compensée par une augmentation de la productivité pendant les heures restantes. Un certain nombre d'entreprises anglaises ont tiré une tel bénéfice de ces gains de productivité inattendus qu'elles ont consevé des horaires réduits une fois la grève terminée.

Des recherches faites en France et en Allemagne le confirment : une diminution des horaires n'entraîne pas une diminution proportionelle de la production, parce que, en même temps, la productivité augmente. Elle s'accroît de plus de 50% chaque fois que la durée de la journée de travail décroît d'une heure.
"
Et paul Lafargue le disait déjà il y a....tant et tant...
Un petit bout du "Droit à la paresse" de paul Lafargue.

D'un autre côté, M. Leroy-Beaulieu affirme que “c'est une observation d'un grand manufacturier belge que les semaines où tombe un jour férié n'apportent pas une production inférieure à celle des semaines ordinaires [18]”.
Abêtis par leur vice, les ouvriers n'ont pu s'élever à l'intelligence de ce fait que, pour avoir du travail pour tous, il fallait le rationner comme l'eau sur un navire en détresse. Cependant les industriels, au nom de l'exploitation capitaliste, ont depuis longtemps demandé une limitation légale de la journée de travail. Devant la Commission de 1860 sur l'enseignement professionnel, un des plus grands manufacturiers de l'Alsace, M. Bourcart, de Guebwiller, déclarait:

“Que la journée de douze heures était excessive et devait être ramenée à onze heures, que l'on devait suspendre le travail à deux heures le samedi. Je puis conseiller l'adoption de cette mesure quoiqu'elle paraisse onéreuse à première vue; nous l'avons expérimentée dans nos établissements industriels depuis quatre ans et nous nous en trouvons bien, et la production moyenne, loin d'avoir diminué, a augmenté.”


Ben, voilà qui est bien fatigant pour une journée de non-travail...
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commentaires

A
On ne peut faire qu'un commentaire sur cette rubrique sur le refus du travail : " C'est du beau travail !"<br /> Les contraintes que l'on s'impose soi-même deviennent libératrices et un élément de la créativité. La véritable revendication n'est pas "ne rien faire" mais pourvoir créer sans autre asservissement que celui qui nous est imposé par le monde réel !
Répondre
L
Cher Alain..<br /> Voilà plus de 30 ans que je m'interroge sur la question.. Ces pages soulignées dans ces livres retrouvé, au delà de mon amnésie, c'est encore une manière de répondre à une question fondamentale : Faire de sa vie un bon moment, non pas une corvée. <br /> En d'autres mots : Etre utile, ne pas être utilisé.<br /> Merci de ta fidelité à mes discours !