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Texte Libre

Fond De Grenier..

20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:51

Au travailloir

 

 

      Porte ouverte à tous visiteurs, ils vont venir vous saluer, vous serrer la paluche. On donne, on offre. Vous êtes celui qui accueille, celui là qui invite. Cette ouverture n'est place publique que par ta volonté, tu n'es point celui exposé à la vindicte populaire en ce pilori . Non. Tu n'offres guère qu'une présence, une existence,fût-elle tout de silence.. Tu montres ton être. A quelque moment, tu la fermeras cette porte en un "Désormais, je me mets à disposition de moi-même" tout bête, volontaire, tout de simplicité, tout d'ouverture. Un message porté.

 

De retour de quelque tournée on l'a deviné présent, en cette fermeture.. Porte close... On sait. Le message. Là, tout de présence en cette absence. Il aura poussé ce soupir tout en même temps que cette porte. Cette main qu'il voudra bien vous serrer en émettant ce '..lut' fatigué, aligné sur ce regard porté sur tout autre méridien ne se proposera en nul cadeau, nulle existence. Pas même cadeau de bienvenue publicitaire. Automatisme, pointage nécessaire. Pas même un "A voté". Pointage qui ne s'assurera pas, en quelque consultation, de la réalité de l'acte.. Pas ce clic révélateur de la bête. Cet enfermement n'est point recueillement érémitique, distance du stylite..

 

Nous travaillons dans la même cellule.

....

 

Tu iras à la machine. La machine se garde bien de parler. L'écume qu'elle délivre n'est point celle des dernières infos politiques, des résultats sportifs, du je ne sais quoi, de je ne sais qui, du.. Ces visiteurs de passage délivreront ce silence amical, ce silence accueillant, ce silence chaleureux qui se propose au dialogue. Échanger des silences. Des silences tout de paix. Peut-être lâcherons nous trois mots à évoquer trois mots lus...Sourires. Rire parfois. Ces mots lâchés en tout abandon ne prétendront rien, ne se voudront pas messages politiques, ne se voudront pas engueulades passionnées à propos de.. Trois mots en clins d'oeil. Bonheurs naïfs en ces gobelets de café qu'on va siroter. En ces instants on fermera les yeux peut-être, celui-là te saluera d'un 'bonjour Yves'. On se permettra l'abandon.

 

Laissée la machine, aller en la cuisine tester ce Cappuccino. Eau à peine chuintante ... Lui..à entrer. "Toujours dans mes pattes". Une minute s'est-elle passée?

 

Ce soir là tu avais quelque peu allongé cette journée au travailloir. "Tu as l'intention de faire du rab'.." accusateur, lourd...

 

...

 

A bientôt pour la pause café...?

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