Je vous ai quitté en vous annonçant mes réflexions philosophico-biographiques sur la paresse...Et j'ai été rattrapé par le tripalium...
Ce matin, retour au travail, après six mois d'arrêt... Absence d'accueil de la part de mes collègues de bureau, chaleureuses retrouvailles avec tous les autres de l'étage. La machine a eu bien du mal à suivre, elle m'a laissé sur les talons..d'Achille.. "Cri qui tue", malaises en salle café au milieu des collègues, l'étau sur la poitrine et dans la gorge, les mots qui ne peuvent sortir, bégaiements, besoin de s'asseoir...Et après on reprend la conversation, quelques longues minutes plus tard..Comme si de rien n'était.
Ce mi-temps pour 3 mois, ce n'est pas du luxe.. Rentré à la maison. Déjeuner. Je suis resté allongé pendant deux heures, sur le lit, en proie à mille pensées. Si faible. Poste aménagé. C'est vrai, R. a compris le message. Se remettre dans le bain, avoir des tâches qu'on peut maîtriser tranquillement, sans le couperet de dates butoir...Réapprendre, apprendre, s'autoformer. Dire merde aux facheux..